La police britannique a mis en place un «gang de karaoké» de trois amateurs de karaoké âgés


Le site des «gangs de karaoké» La

police de Londres (une unité qui traite des crimes dans le domaine de la propriété intellectuelle) a annoncé la découverte d'un «gang dont les membres sont soupçonnés de télécharger et de distribuer des dizaines de milliers de pistes de karaoké sur le Web». Il est également précisé que les actions du «gang» ont entraîné des pertes importantes pour les propriétaires d'œuvres distribuées illégalement. En fait, tout s'est révélé quelque peu différent.

Premièrement, l'ensemble du «gang» est composé de trois personnes âgées de 60, 53 et 50 ans. Deuxièmement, un communiqué de presse de la police a déclaré que "des centaines d'albums ont été téléchargés illégalement sur le réseau par des hommes, ce qui a entraîné des milliers et des milliers de morceaux de musique sur Internet et des pertes financières pour les maisons de disques". Tout cela semble très significatif, mais en réalité tout est encore un peu faux.

Le fait est que le «gang» n'a téléchargé sur Internet que les œuvres qui n'étaient disponibles auprès d'aucun des fournisseurs de pistes de karaoké. Et cela signifie que les compagnies de musique n'ont rien perdu, car il n'y a tout simplement pas de fichiers disponibles pour un accès légal, et les gens ne peuvent pas payer pour eux.

Le site Web KaraokeRG indique également que la ressource n'a pas été créée à des fins lucratives. Toutes les pistes sont disponibles pour un usage personnel uniquement et ne sont pas destinées à un usage commercial. En fait, la situation n'est pas du tout aussi sombre que la police l'a décrite. «Gang» se compose en fait de trois retraités qui distribuent des pistes d'accompagnement karaoké pour les amateurs du même karaoké.

Soit dit en passant, les États-Unis et l'Union européenne discutent maintenant des dispositions du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement(TTIP). L’une des clauses stipule que la violation des droits d’une personne n’est pas exclusivement l’activité de «pirates» dans le but de réaliser un profit. Même les projets à but non lucratif dont les auteurs ne demandent pas de licence aux titulaires de droits d'auteur peuvent avoir un impact négatif sur ces derniers.

Heureusement, il est peu probable que cette clause soit incluse dans la version finale du contrat. Ainsi, en Europe, il est peu probable que le "gang de karaoké" condamne. Aux États-Unis, il vaut mieux que trois passionnés de karaoké ne volent pas.

Source: https://habr.com/ru/post/fr388237/


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