Les utilisateurs actifs des réseaux sociaux sont enfermés dans un cycle sans fin de dépression

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 350 millions de personnes d'âges différents à travers le monde souffrent aujourd'hui de dépression, et cette maladie est la principale cause de handicap.

Une étude de l'Université de Pittsburgh a montré que les utilisateurs les plus actifs des réseaux sociaux sont 2,7 fois plus sujets à la dépression. Il s'agit d'un cercle vicieux: les personnes présentant des signes de maladie se rendent sur les réseaux sociaux, où leur état s'aggrave.

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Une étude de l' Université de Pittsburgh a impliqué 1 787 Américains âgés de 19 à 32 ans. En moyenne, ils passent 61 minutes par jour sur les réseaux sociaux et se connectent à leur profil 30 fois par semaine. L'étude a interrogé les utilisateurs de 11 des plateformes les plus populaires aux États-Unis: Facebook, YouTube, Twitter, Google Plus, Instagram, Snapchat, Reddit, Tumblr, Pinterest, Vine et LinkedIn. Aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes utilisent activement Facebook chaque jour, et 320 millions d'utilisateurs actifs par mois sont assis sur Twitter.

Un quart des répondants ont montré des signes de dépression. Les auteurs de l'étude écrivent qu'ils ont trouvé "une relation significative et linéaire entre l'utilisation des médias sociaux et la dépression, à la fois en termes de temps total passé sur les réseaux sociaux et en termes de fréquence des visites".

Le Dr Brian Primack, chef du Centre de recherche sur les médias, la technologie et la santé, qui a dirigé l'étude, a déclaré à The Independentque les résultats de l'étude ne peuvent pas déterminer la cause et l'effet. Il est probable que les personnes qui présentent déjà des symptômes de dépression commencent à utiliser les réseaux sociaux plus activement, car elles n'ont pas la force de maintenir des relations dans la vie réelle. D'autre part, Primemak rappelle le phénomène de «Facebook-dépression», lorsqu'une maladie se manifeste en raison d'un décalage entre la vie de l'utilisateur et les «profils» de ses amis du réseau.

Il est possible que ces deux facteurs agissent simultanément. Ensuite, nous avons affaire à un cercle vicieux: les gens essaient de sortir de la dépression sur les réseaux sociaux, mais là, les symptômes de la maladie s'intensifient.

L'Organisation mondiale de la santé a publié un rapport en octobre 2015Selon lequel, la dépression est l'une des principales causes de handicap chez les personnes dans le monde. 350 millions de personnes d'âges différents sont touchées par cette maladie. Le Dr Brian Primac ne recommande pas aux gens d'arrêter de se connecter à Facebook, mais espère trouver un moyen d'utiliser les médias sociaux comme outil pour lutter contre la dépression.

Soit dit en passant, la suppression de Facebook peut augmenter la durée de vie d'un smartphone à charge unique sur Android.

Source: https://habr.com/ru/post/fr392207/


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