La sonde japonaise Akatsuki commence à transmettre des données sur Vénus


Photo: ISAS / JAXA

La sonde japonaise Akatsuki a un «sort» assez difficile. Initialement, il Ă©tait supposĂ© que l'appareil entrerait dans l'orbite de VĂ©nus en 2010. Mais la manƓuvre d’entrer sur l’orbite de la planĂšte s’est soldĂ©e par un Ă©chec, le dispositif n’est pas entrĂ© en orbite. Des scientifiques de la JAXA du 7 septembre 2011 ont testĂ© les moteurs des sondes. En consĂ©quence, il s'est avĂ©rĂ© que leur capacitĂ© est infĂ©rieure Ă  1/8 de la capacitĂ© prĂ©vue. Les scientifiques pensaient qu'avec le meilleur dĂ©veloppement possible des Ă©vĂ©nements, si l'on rĂ©ussit Ă  attirer un moteur pour contrĂŽler l'orientation, alors en dĂ©cembre 2015, Akatsuki pourra entrer dans une orbite Ă  long terme (90 jours) autour de VĂ©nus. Une tentative pour amener la sonde Akatsuki sur une orbite elliptique autour de VĂ©nus Ă©tait prĂ©vue pour le 7 dĂ©cembre 2015. Le jour indiquĂ©, l'appareil a rĂ©ussi Ă  entrer dans l'orbite spĂ©cifiĂ©e, Ă  propos de laquellerapportĂ© sur Geektimes .

L'orbite actuelle de la sonde permet Ă  l'appareil d'effectuer une rĂ©volution autour de VĂ©nus tous les 10 jours et 12 heures. L'orbite de l'appareil est trĂšs allongĂ©e. "Akatsuki" s'approche de VĂ©nus Ă  une distance de 4000 kilomĂštres au point le plus proche et Ă  370 mille kilomĂštres de lui au point le plus Ă©loignĂ©. ImmĂ©diatement aprĂšs son entrĂ©e en orbite, l'appareil a pris plusieurs photographies de VĂ©nus . Mais tout Ă  l'heure, le transfert de donnĂ©es scientifiques sur la planĂšte a commencĂ©. Ainsi, la sonde a transmis des informations sur la dynamique des nuages ​​acides de VĂ©nus.



En particulier, Akatsuki a transmis une photographie de couches denses de nuages ​​d'acide sulfurique, qui a Ă©tĂ© prise Ă  une distance d'environ 100 000 km de la surface de la planĂšte. La photo a Ă©tĂ© prise Ă  l'aide d'une camĂ©ra infrarouge LIR.

Dans ce cas, une structure inhabituelle est visible sur la photo, dont la forme ressemble Ă  un arc. Selon les experts, les nuages ​​peuvent prendre cette forme, passant d'un pĂŽle de la planĂšte Ă  un autre. Si, par ailleurs, l'atmosphĂšre de VĂ©nus tourne plus vite que sa partie solide, alors les nuages, trĂšs probablement, sont «synchronisĂ©s» avec la surface, et non avec l'atmosphĂšre.

Des scientifiques japonais rapportent que l'appareil est maintenant en trÚs bon état et que tous ses systÚmes fonctionnent normalement. L'étude de Vénus se poursuit, de sorte que bientÎt nous pourrons apprendre quelque chose de nouveau sur une planÚte voisine.

Source: https://habr.com/ru/post/fr392927/


All Articles