Le robot ressemblant à un insecte reçoit de l'énergie grâce à un faisceau laser


Source: Université de Washington

Lors de la création d'appareils robotiques de tout type, il y a un problème important: l'alimentation de ces systèmes. Quelqu'un y construit des batteries, quelqu'un alimente les fils, mais quelqu'un offre d'autres options. Des développeurs de l'Université de Washington lors de la Conférence internationale sur la robotique et l'automatisation, qui s'est tenue la semaine dernière en Australie, ont montré un robot insecte alimenté par un faisceau laser.

En principe, c'est une option intéressante, qui vous permet d'économiser le robot sur des batteries encombrantes et des délais. L'insecte volera tant que le faisceau laser est allumé. La portée d'un tel système est limitée par ces caractéristiques, mais cette limitation n'est pas si forte.

Mais le robot est exempt de problèmes tels qu'un petit rayon de vol, une faible efficacité ou, comme mentionné ci-dessus, une courte durée de fonctionnement. Un robot volant qui bat des ailes a besoin de beaucoup d'énergie, donc le laser ici est l'une des meilleures options.


Le robot a été nommé RoboFly, son prototype est RoboBee de Harvard. La taille du "robomuhi" est approximativement égale à la taille d'un bourdon ordinaire, mais sa masse n'est que de 190 mg. Le système est alimenté par un laser infrarouge, qui vise une petite cellule photoélectrique de 250 mW. Dans la vidéo ci-dessus, le laser ne pointe pas, donc dès que la photocellule est floue, le robot cesse de fonctionner.

Mais selon les experts de l'Université de Washington, ce n'est pas un problème. L'essentiel de ce projet est le développement du robot lui-même, capable de voler lorsque le laser survole. Les développeurs géreront mieux les conseils. Les ailes du robot sont contrôlées par deux servos piézoélectriques, dont le fonctionnement, à son tour, est responsable d'un minuscule microcontrôleur.

Quant au rayon du robot, jusqu'à présent la distance maximale qu'il a réussi à parcourir est d'environ 1,23 m (en plein air). Un laser thermique plus puissant permet au système de fonctionner à une distance de plusieurs dizaines de mètres. Si nécessaire, le système laser lui-même peut suivre le système - il est petit et peut être chargé sur n'importe quelle voiture.

La portée du robot peut être différente. Par exemple - fermes, détection de fuites dans les oléoducs, recherche scientifique dans les régions difficiles d'accès, etc. Certes, l'application commerciale du développement est encore loin. Les scientifiques travaillent actuellement à l'amélioration du système de pointage des faisceaux laser vers leur "fly fly" afin de démontrer un fonctionnement plus long du système.

Les robots insectes hantent depuis longtemps l'esprit des scientifiques. Par exemple, en 2015, Festo a introduit un robot fourmi, à six pattes et mandibules piézoélectriques. Les "fourmis" ont des caméras stéréo, un contrôleur, c'est un robot à part entière.


De plus, la même entreprise a présenté un robot papillon avec des ailes en fibre de carbone. Les ailes sont contrôlées par des servos, parmi les composants électroniques - un gyroscope, un accéléromètre, une boussole, deux modules radio. Le temps de vol n'est cependant que de 3 à 4 minutes.


La gestion se fait sur un ordinateur qui reçoit et transmet les signaux des insectes volants.

Des scientifiques de l' Institut médical Howard Hughes, en collaboration avec le laboratoire Draper, développent une libellule cyborg, qui combinera «navigation miniature, biologie synthétique et neurotechnologie». Le facteur de forme de libellule a été choisi pour la simple raison que ces insectes sont répartis dans le monde entier et que leur classe de vol est très élevée, ce qui est, pour ainsi dire, des as.

Soit dit en passant, l'énergie pour alimenter les servos et toute l'électronique de la "libellule" est générée à l'aide de photocellules. L'électronique comprend également des modules de contrôle et de navigation autonomes - c'est également possible en dehors de l'environnement contrôlé. Le robot est contrôlé à l'aide de la simulation dite optogénétique. Vous ne le nommerez pas encore pratique, mais avec le temps, peut-être que les scientifiques l'amélioreront et les robots ressemblant à des insectes deviendront quelque chose d'ordinaire. La gamme d'applications de tels systèmes est très étendue.

Source: https://habr.com/ru/post/fr412207/


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