L'article propose une nouvelle façon très inhabituelle de déterminer l'exposant et sur la base de cette définition, ses principales propriétés sont dérivées.
À chaque nombre positif 
a on associe l'ensemble 
E_a = \ left \ {x: x = \ left (1 + a_1 \ right) \ left (1 + a_2 \ right) \ ldots \ left (1 + a_k \ right) \ right.E_a = \ left \ {x: x = \ left (1 + a_1 \ right) \ left (1 + a_2 \ right) \ ldots \ left (1 + a_k \ right) \ right. où 
a1,a2, ldots,ak>0 et 
 left.a1+a2+ ldots+ak=a right} .
Lemme 1 . À partir de 0<a<b il s'ensuit que pour chaque élément x inEa il y a un élément y inEb tel que y>x .
Nous écrirons 
A leqc si 
c limite supérieure de l'ensemble 
A . De même, nous écrirons 
A geqc si 
c - borne inférieure de l'ensemble 
A .
Lemme 2. Si a1,a2, ldots,ak>0 alors  gauche(1+a1 droite) gauche(1+a2 droite) ldots gauche(1+ak droite) geq1+a1+a2+ text...+ak .
Preuve
Nous procédons par induction.
Pour 
k=1 La déclaration est évidente: 
1+a1 geq1+a1 .
Soit 
 gauche(1+a1 droite) ldots gauche(1+ai droite) geq1+a1+ ldots+ai pour 
1<i<k .
Alors 
 left(1+a1 right) ldots left(1+ai right) left(1+ai+1 right) geq1+a1+ ldots+ai+ left(1+a1+ ldots+ai right)ai+1 geq geq1+a1+ ldots+ai+ai+1 .
Le lemme 2 est prouvé.
Dans la suite, nous montrons que chaque ensemble 
Ea limité. Il résulte du lemme 2 que
 supEa geqa (1)Lemme 3. Si 0<a leq frac12 et a1, ldots,ak>0 , a1+a2+ ldots+ak=a alors  gauche(1+a1 droite) ldots gauche(1+ai droite) leq1+(1+2a)a1+(1+2a)a2+ ldots+(1+2a)ai , i=1,2, ldots,k .
Preuve
En effet, par induction 
1+a1 leq1+(1+2a)a1 .
Qu'il soit prouvé que 
 gauche(1+a1 droite) ldots gauche(1+ai droite) leq1+(1+2a)a1+ ldots+(1+2a)ai .
Alors 
 left(1+a1 right) ldots left(1+ai right) left(1+ai+1 right) leq1+(1+2a)a1+ ldots+(1+2a)ai++ left(1+(1+2a)a1+ ldots+(1+2a)ai right)ai+1 leq leq1+(1+2a)a1+ ldots+(1+2a)ai+ left(1+2a1+ ldots+2ai right)ai+1 leq leq1+(1+2a)a1+ ldots+(1+2a)ai+(1+2a)ai+1 .
Le lemme 3 est prouvé.
Le lemme 3 implique
Lemme 4. Si 0<a leq frac12 et a1, ldots,ak>0 , a1+a2+ ldots+ak=a alors  gauche(1+a1 droite) ldots gauche(1+ak droite) leq1+a+2a2 .
Une inégalité importante découle des lemmes 3 et 4: si 
0<a leq frac12 alors
1+a leqEa leq1+a+2a2 (2)En particulier, si 
a leq frac12 alors 
Ea leq2 . Notez que l'inégalité 
1+a leqEa vrai pour tout le monde 
a>0 .
Lemme 5. Pour tout naturel n juste inégalité En leq22n .
Preuve
Soit 
a1, ldots,ak>0 , 
a1+ ldots+ak=n .
Évaluez le produit 
 gauche(1+a1 droite) ldots gauche(1+ak droite) . Il résulte du lemme 2 que
 left(1+ fracai2n right)2n geq1+ai pour 
i=1, ldots,k .
Par conséquent 
 left(1+a1 right) ldots left(1+ak right) leq left(1+ fraca12n right)2n ldots left(1+ fracak2n right)2n= left( left(1+ fraca12n right) ldots left(1+ fracak2n droite) droite)2n .
Depuis 
 fraca12n+ ldots+ fracak2n= frac12 , puis en appliquant le lemme 4, on obtient 
 left(1+ fraca12n right) ldots left(1+ fracak2n right) leq1+ frac12+2 cdot frac14=2 c'est-à-dire 
 left( left(1+ fraca12n right) ldots left(1+ fracak2n right) right)2n leq22n .
Ainsi, le lemme 5 est prouvé.
Lemme 6. Soit A sous−ensembleB deux sous-ensembles bornés non vides de l'ensemble des nombres réels R . Si pour tout b inB il y a un élément a inA tel que a geqb alors  supA= supB .
Preuve
Il est clair que 
 supA leq supB . En supposant que 
 supA< supB alors là 
 varepsilon>0 tel que 
 textsupA< textsupB− varepsilon . Donc pour tout 
a inA véritable inégalité 
a< supB− varepsilon . Mais dans 
B il y a un élément 
b> supB− varepsilon . Chacun 
a inA moins que ça 
b , ce qui contredit l'hypothèse du lemme, et la preuve est complète.
Définition de fonction f (exposants)
Nous voyons (voir Lemme 1 et Lemme 5) que pour tout 
a>0 beaucoup 
Ea limité. Cela vous permet de définir une fonction. 
f:R+ rightarrowR mettre 
f(a)= supEa et 
f(0)=1 . Pour tous les sous-ensembles non vides 
A , 
B beaucoup 
R définir des nombres réels 
A \ cdot B = \ {x: x = a \ cdot bA \ cdot B = \ {x: x = a \ cdot b où 
a enA,b enB} .
Lemme 7. Si A geq0 , B geq0 sous-ensembles bornés non vides R alors  sup(A cdotB)= supA cdot supB .
Preuve
Depuis 
A cdotB leq supA cdot supB alors 
 sup(A cdotB) leq supA cdot supB . Si 
 sup(A cdotB)< supA cdot supB alors là 
 varepsilon>0 tel que 
 sup(A cdotB)< textsupA cdot textsupB− varepsilon . Par conséquent, pour tout 
a inA et 
b inB à droite
ab< textsupA( textsupB− varepsilon) (3)Choisissez une séquence 
\ left \ {a_n \ right \}\ left \ {a_n \ right \} de nombreux éléments 
A convergeant vers 
 supA et séquence 
\ left \ {b_n \ right \}\ left \ {b_n \ right \} de nombreux éléments 
B convergeant vers 
 supB . Mais alors 
anbn rightarrow supA cdot supB qui contredit 
(3) .
Le lemme 7 est prouvé.
Lemme 8. Pour a,b>0 égalité équitable f(a+b)=f(a) cdotf(b) .
Preuve
Nous considérons les ensembles 
Ea , 
Eb et 
Ea+b . Inclusion 
Ea cdotEb sous−ensembleEa+b évidemment. Nous prouvons que pour tout 
z dansEa+b il y a 
x inEa et 
y inEb tel que 
xy geqz . En effet, 
z= gauche(1+a1 droite) gauche(1+a2 droite) ldots gauche(1+ak droite) où 
a1, ldots,ak>0 , 
a1+ ldots+ak=a+b . Considérez des ensembles de nombres positifs 
\ left \ {\ frac {a} {a + b} a_1, \ ldots, \ frac {a} {a + b} a_k \ right \}, \ left \ {\ frac {b} {a + b} a_1, \ ldots, \ frac {b} {a + b} a_k \ right \}\ left \ {\ frac {a} {a + b} a_1, \ ldots, \ frac {a} {a + b} a_k \ right \}, \ left \ {\ frac {b} {a + b} a_1, \ ldots, \ frac {b} {a + b} a_k \ right \} .
Il est clair que 
 fracaa+ba1+ fracaa+ba2+ ldots+ fracaa+bak=a , 
 fracba+ba1+ fracba+ba2+ ldots+ fracba+bak=b .
Mettez 
x= left(1+ fracaa+ba1 right) left(1+ fracaa+ba2 right) ldots left(1+ fracaa+bak droite) , 
y= left(1+ fracba+ba1 right) left(1+ fracba+ba2 right) ldots left(1+ fracba+bak droite) .
Il est clair que 
x inEa , 
y inEb et 
x cdoty= left(1+ fracaa+ba1 right) left(1+ fracba+ba1 right) left(1+ fracaa+ba2 droite) left(1+ fracba+ba2 right) ldots ldots left(1+ fracaa+bak right) left(1+ fracba+bak right) geq left(1+a1 droite) gauche(1+a2 droite) ldots gauche(1+ak droite) ,
qui complète la preuve du lemme 8.
Alors 
 sup left(Ea cdotEb right)= supEa+b . Mais du lemme 7, il s'ensuit que 
 sup left(Ea cdotEb right)= supEa cdot supEb .
Nous avons construit une fonction valide 
f défini sur l'ensemble des nombres positifs tels que 
f(a+b)=f(a) cdotf(b) . Nous l'ajoutons à la ligne entière en définissant 
f(0)=1 et 
f(a)=f−1(−a) pour tout nombre négatif 
a .
Alors fonction 
f défini sur toute la ligne numérique.
Lemme 9. Si a+b=c alors f(a) cdotf(b)=f(c) .
Preuve
Si l'un des nombres 
a , 
b , 
c est égal 
0 alors l'énoncé du lemme est vrai pour eux.
Pour le cas où 
a,b,c>0 Le lemme découle du lemme 8.
De plus, si le lemme est vrai pour les nombres 
a , 
b , 
c , alors c'est aussi vrai pour les nombres 
−a , 
−b , 
−c . En effet, depuis 
f(a) cdotf(b)=f(c) alors 
 frac1f(a) cdot frac1f(b)= frac1f(c) c'est-à-dire 
f(−a) cdotf(−b)=f(−c) . Par conséquent, il suffit de prouver le lemme de l'affaire 
c>0 . Mais alors soit 
a>0 , 
b>0 soit 
a>0 , 
b<0 soit 
a<0 , 
b>0 . Cas 
a>0 , 
b>0 déjà démonté. Pour être précis, nous avons mis 
a>0 , 
b<0 . Alors 
a+b=c donc 
a=c+(−b) où 
a , 
c et 
−b>0 . Moyens 
f(a)=f(c) cdotf(−b) ou 
f(a)= fracf(c)f(b) c'est-à-dire 
f(a) cdotf(b)=f(c) .
Le lemme 9 est prouvé.
À propos de la fonction f
Nous avons construit une fonction 
f défini sur l'ensemble des nombres réels, de sorte que pour tout 
x,y inR à droite:
f(x)>0 , 
f(x+y)=f(x) cdotf(y) (4)Pour 
a>0 de 
(2) devrait
f(a) geq1+a (5)Si 
0<a leq frac12 puis de 
(2) nous obtenons
f(a) leq1+a+2a2 (6)Notez que depuis 
0<a leq frac12 alors
a+2a2=a(1+2a) leq2a (7)Enfin sorti 
(5) , 
(6) , 
(7) nous obtenons
a leqf(a)−1 leqa+2a2 leq2a (8)Il est clair que
f(y)−f(x)=f(x+(yx))−f(x)=f(x)f(yx)−f(x)=f(x)(f(yx)−1) .
Donc, il a été établi que
f(y)−f(x)=f(x)(f(y−x)−1) (9)Estimer la valeur 
f(y−x)−1 . Mettre dans l'inégalité 
(8)a=y−x , on obtient pour 
x , 
y tel que 
x<y et 
y−x leq frac12 :
y−x leqf(y−x)−1 leq(y−x)+2(y−x)2 leq2(y−x) (10)En utilisant 
(9) de 
(10) nous obtenons:
f(x)(yx) leqf(y)−f(x) leqf(x) left((yx)+2(yx)2 right) leq2f(x)(yx) (11)T. à. 
f(x)>0 , 
(y−x)>0 puis de 
y>x il s'ensuit que 
f(y)>f(x) c'est-à-dire 
f augmente de 
R . Suivant 
0<f(y)−f(x) leq2f(x)(y−x) donc pour 
z>y>x nous obtenons
|f(y)−f(x)| leq2f(z)(y−x) (12)À partir de 
(12) il s'ensuit que sur le plateau 
(− infty;z] fonction 
f uniformément continue. Moyens 
f continu partout sur 
R .
Maintenant, nous estimons la valeur de la fonction dérivée 
f à un point arbitraire 
x inR .
Soit 
xn<yn et 
xn rightarrowx , 
yn rightarrowx à 
n rightarrow infty . Alors
 fracf left(xn right) left(yn−xn right)yn−xn leq fracf left(yn right)−f left(xn right)yn−xn leq fracf gauche(xn droite) gauche(yn−xn+2 gauche(yn−xn droite)2 droite)yn−xn ,
c'est-à-dire 
f left(xn right) leq fracf left(yn right)−f left(xn right)yn−xn leqf left(xn right) left(1+2 gauche(yn−xn droite) droite) .
Depuis 
f gauche(xn droite) rightarrowf(x) à 
n rightarrow infty et 
f gauche(xn droite) gauche(1+2 gauche(yn−xn droite) droite) rightarrowf(x) à 
n rightarrow infty alors
 fracf left(yn right)−f left(xn right)yn−xn rightarrowf(x) .
Cela signifie que 
f différenciable partout 
R et 
f′(x)=f(x) .
 Slobodnik Semyon Grigoryevich
 Slobodnik Semyon Grigoryevich ,
développeur de contenu pour l'application «Tuteur: mathématiques» (voir 
article sur Habré ), candidat en sciences physiques et mathématiques, professeur de mathématiques à l'école 179 de Moscou