Fonds Zuckerberg: collaboration + technologie + science ouverte

Notre approche pour accélérer le développement de la science et le traitement des maladies.



Nous pensons que la coopération, la prise de risques et la liaison avec la communauté scientifique sont nos meilleures opportunités pour accélérer les progrès de la science.

Le travail scientifique de la Chan Zuckerberg Initiative était basé sur une grande idée

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soutenir la science et la technologie qui permettront à toutes les maladies de guérir, de prévenir ou d'inhiber leur développement d'ici la fin de ce siècle. C'est une déclaration très médiatisée - mais elle est basée sur l'histoire de la biologie et de la médecine. Pour établir nos aspirations concernant jusqu'où nous pouvons aller dans le reste du siècle, revenons à nos progrès au cours du siècle dernier.

En 1930, trois des dix principales causes de décès étaient des maladies infectieuses : pneumonie et grippe, tuberculose et infections gastro-intestinales. Tous sont désormais traitables ou évitables avec l'avènement des antibiotiques et des vaccins. Dans les années 1960, une étude de Framingham a trouvé un lien clair entre l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques. Grâce à cette science multidisciplinaire, nous avons de nouveaux médicaments pour le traitement de la pression artérielle et des statines, qui ont augmenté la durée de vie des patients atteints d'une maladie cardiaque de plus de 20 ans. Ces dernières années, le sida est devenu une maladie chronique traitable grâce à un traitement antiviral, et les progrès dans notre compréhension des mécanismes cellulaires de base du cancer ont entraîné une réduction régulière de 1 à 2% de la mortalité par cancer par an au cours des 25 dernières années. Il existe de nombreux autres exemples - nous avons de nombreuses réalisations qui méritent d'être célébrées.

Dans chacun de ces cas, les progrès des sciences fondamentales ont conduit à des recherches scientifiques, pratiques et cliniques et, finalement, à des changements dans la pratique médicale. Nous pensons que beaucoup peut être accompli dans les années à venir. C'est pourquoi nous nous concentrons sur l'investissement dans une approche multidisciplinaire de la science fondamentale, en tenant compte de ce qui peut être réalisé au cours des 25, 50 et 80 prochaines années. Nous savons que beaucoup peut être fait, mais en même temps, nous savons que nous sommes de nouveaux acteurs dans une entreprise biomédicale existante bien définie. Afin d'obtenir un impact différencié, nous devons concentrer nos efforts sur les domaines dans lesquels nous pouvons apporter une valeur unique et de nouvelles idées pour la science.

Nous devons découvrir quelles sont nos capacités. Pour ce faire, nous sommes sérieusement passionnés par les communautés scientifiques et médicales et nous organisons souvent des séminaires et des réunions avec des dirigeants d'institutions universitaires, de sociétés scientifiques, de fonds de lutte contre les maladies, d'organismes gouvernementaux, de l'industrie de la biotechnologie et d'autres fondations caritatives. Leur leadership, ainsi que celui de notre conseil scientifique, nous aident à orienter nos efforts pour avoir le plus grand impact sur la recherche biomédicale.



Qu'est-ce qui ralentit la science? Demandez aux scientifiques! Pour développer nos idées, nous organisons souvent des séminaires avec des superviseurs dans divers domaines pour connaître les besoins et les possibilités de ces domaines.

Modèle hybride

Lorsque nous examinons divers organismes de bienfaisance et fondations, nous voyons deux grands modèles qui font progresser différents domaines. Une approche consiste à créer un fonds de subventions. Un exemple d'une telle fondation est la Fondation Bill et Melinda Gates , qui soutient la recherche en santé mondiale dans le monde. Un autre type d'organisme de bienfaisance construit ses propres instituts de recherche, comme l' Institut nommé d'après Paul Allen se consacre à la psychologie cognitive et à un centre de recherche à Seattle qui étudie le cerveau.

À l' initiative Chan Zuckerberg, nous voulons financer de grands chercheurs qui partagent nos objectifs et nos valeurs. Dans le même temps, notre position dans la Silicon Valley nous donne un accès privilégié aux dernières technologies, notamment à la biologie computationnelle et au développement de logiciels. Nous avons constaté qu'en travaillant côte à côte avec les scientifiques que nous finançons, nous pouvons créer de nouveaux outils et développer des logiciels open source qui peuvent devenir un outil pour les scientifiques afin de leur permettre de mieux collaborer et, finalement, de réaliser leurs percées. Nous finançons et créons .

Ensuite, je veux souligner plusieurs aspects clés de notre approche, sur la base de mon expérience en tant que scientifique et en tant que personne gérant actuellement une organisation qui essaie de soutenir la science et d'accélérer son développement.

La collaboration est la clé

Au début de ma carrière, j'ai travaillé sur le gène NEU / HER2 , qui a causé le cancer du cerveau chez le rat. Par la suite, d'autres chercheurs ont découvert que le même gène est un sujet malin dans les cellules cancéreuses du sein humain, où des niveaux anormalement élevés de HER2 dans le cancer les rendent plus agressifs. Depuis de nombreuses années, des scientifiques du monde entier étudient HER2, d'abord chez l'animal puis chez l'homme. Ce travail s'est poursuivi pour créer un anticorps anti-HER2, puis pour des essais cliniques, où les médecins ont utilisé la biotechnologie pour tester ce médicament sur des patients. En fin de compte, leur travail acharné a conduit au médicament Herceptin anti-HER2, qui a provoqué la croissance des cellules cancéreuses du sein et transformé l'un des cancers les plus meurtriers au monde en l'un des cancers les plus traitables. En tant que scientifique qui a aidé à identifier HER2, je n'étais qu'un maillon de la chaîne de masse de personnes qui ont travaillé ensemble sur ce projet innovant, apportant les résultats de l'étude à une utilisation en traitement. Nous avons réussi parce que nous étions prêts pour de nouvelles idées et écoutions de nouvelles théories - dans ce domaine et au-delà.

Ces expériences contribuent à façonner notre approche du traitement de la maladie à l'ICZ. Les progrès sont accélérés lorsqu'un groupe de spécialistes de profils différents travaille ensemble - c'est pourquoi nous soutenons des modèles de recherche ouverts, collaboratifs et en réseau. Les équipes comprennent des spécialistes des sciences naturelles, des spécialistes de la théorie informatique, des médecins et des développeurs de logiciels. Une caractéristique est la collaboration continue entre les scientifiques de la communauté de la recherche et nos équipes responsables de la biologie informatique et des logiciels ici à CZI, ce qui nous permet de nous rapprocher des problèmes que nous aidons à résoudre.

Biohub est un exemple de notre approche collaborative. Biohub est un nouveau site de recherche réunissant les trois grandes institutions scientifiques du monde - UCSF, Stanford et Berkeley. Ces trois groupes sont également très proches les uns des autres, il est donc possible de combiner ces groupes pour diffuser des idées entre ces institutions et ces communautés.

Biohub fonctionne indépendamment de CZI, mais nous les finançons et travaillons avec eux. Les coprésidents de Biohub sont Joe Derisi et Stephen Kwake , deux personnes qui illustrent nos idées sur la collaboration entre les institutions et la collaboration des scientifiques et des ingénieurs. Steve est connu pour avoir aidé à développer un test sanguin non invasif qui est utilisé pour diagnostiquer le syndrome de Down sans amniocentèse. Joe est connu pour avoir aidé à détecter de nouveaux virus, y compris le coronavirus qui a causé le SRAS . De nombreux projets de recherche au Biohub sont liés aux intérêts et aux expériences de ces deux leaders - par exemple, découvrir une maladie infectieuse grâce à la recherche de Joe et à la technologie monocellulaire, qui est l'un des principaux intérêts de Steve.



Biohub, un centre de recherche indépendant dans la région de Bay Mission à San Francisco, dirigé par Joe Derisi et Stephen Kwake, sont deux personnes qui illustrent nos idées de collaboration entre les institutions et la collaboration de scientifiques et d'ingénieurs.

Cependant, nous ne sommes pas limités à une seule région. Par exemple, nous lançons le Neurodegeneration Challenge Network , qui vise à rassembler des réseaux multidisciplinaires de scientifiques, de consultants médicaux et d'ingénieurs afin qu'ils puissent générer et tester de nouvelles approches pour résoudre un gros problème - améliorer la compréhension de la biologie fondamentale des neurodégénératives troubles. Nous avons des candidats du monde entier et nous nous mettons au défi en réfléchissant à la façon de faire travailler ces groupes hétéroclites pour plus de succès. Nous avons de nombreuses idées sur la façon de soutenir de nouvelles incitations, récompenses et promotions pour la recherche collaborative.

Conversion de la conception technologique

L'une des choses que j'entends maintes et maintes fois, c'est que les scientifiques ne sont aussi bons que leurs outils. Chez CZI, nous voyons l'opportunité de développer de nouveaux outils afin que nos partenaires naturels puissent avancer encore plus rapidement. Un tel exemple est notre soutien au projet Atlas des cellules humaines . L'Atlas des cellules humaines est un syndicat mondial dont le but est d'afficher et de caractériser toutes les cellules humaines. Il faudra des années pour achever le projet, mais après cela, l'atlas deviendra une ressource fondamentale pour les scientifiques, leur permettant de mieux comprendre la santé des gens et de diagnostiquer, traiter et gérer les maladies. Dans le cadre de cet effort, nous travaillons avec des leaders internationaux de la génomique de l' Institut européen de bioinformatique , du Broad Institute et de l' UC Santa Cruz pour développer, financer et créer conjointement une plateforme de coordination des données qui permettra l'échange de données entre chercheurs et instituts de recherche.

Dans le même temps, nous créons également des outils pour aider les scientifiques à découvrir des connaissances qui existent déjà. En biomédecine , plus de 4 000 articles sont publiés quotidiennement . Je ne peux pas les lire. Et personne d'autre ne peut, et nous avons donc besoin d'outils et de technologies pour une analyse raisonnable de toutes ces informations. L'un des outils sur lesquels nous travaillons est Meta, qui utilise l'intelligence artificielle pour analyser et organiser des articles biomédicaux pour les lecteurs. Avec l'aide de Meta, les scientifiques pourront suivre les réalisations dans leurs domaines en temps réel et identifier les nouvelles tendances à l'intersection des zones. Nous travaillons tous sur ce projet, mais quand il sera prêt, Meta deviendra accessible à tous les chercheurs, et nous partagerons ouvertement nos méthodes et des échantillons de l'ensemble de données en utilisant diverses publications et du code.

L'un des principes fondamentaux qui sous-tend tout ce que nous faisons à CZI est d'écouter et d'apprendre des communautés que nous servons, car personne ne comprend mieux ces problèmes que les gens qui les vivent quotidiennement. C'est pourquoi nos biologistes et développeurs de logiciels informatiques travaillent avec des scientifiques sur place pour identifier les problèmes et créer des outils open source pour analyser, visualiser et partager des données à l'aide de technologies avancées, de la théorie et des méthodes d'analyse des données, de l'apprentissage automatique et des approches cloud. traitement des données. Parfois, cela signifie développer de nouveaux outils. Dans d'autres cas, cela signifie parvenir à un consensus sur les formats, les normes ou les ensembles de données de référence. Un exemple d'un référentiel open source contenant nos travaux actuels sur la normalisation de l'analyse de l'assortiment de préparations développées pour la transcriptomique basée sur l'image peut être trouvé ici .

Science ouverte, progrès plus rapides

Nous pensons que le partage des données et des résultats, des logiciels open source, des méthodes expérimentales et des ressources biologiques accélérera les progrès dans tous les domaines dès que possible. C'est pourquoi nous soutenons des plateformes comme bioRxiv , qui permettent aux chercheurs de partager et de recevoir des commentaires sur les prépublications avant qu'elles ne soient présentées dans des revues. Dans de nombreux cas, nous demandons aux chercheurs de soumettre le texte source sous forme de préimpression avant l'examen par les pairs afin de communiquer les résultats à la communauté scientifique plus rapidement.

Nous publions des logiciels développés par notre propre équipe et nos partenaires financés conformément aux licences sous licence open source et développons conjointement des logiciels sur des sites ouverts tels que GitHub . Nous ne demandons pas de droits de PI développés par nos partenaires. Et toute propriété intellectuelle créée par un chercheur soutenant CZI, ou dans le cadre d'un projet de recherche financé par CZI, devrait être librement disponible à toutes fins académiques et non commerciales, y compris l'utilisation avant vente par des organisations commerciales.

Nous soutenons l'échange ouvert de données, car il permet aux scientifiques de créer des projets basés sur l'expérience de chacun afin d'accélérer les découvertes. Cela peut accélérer considérablement le rythme de la recherche et, à son tour, notre compréhension de la santé et de la maladie.

Nous commençons à peine

Nous sommes une nouvelle organisation et nous avons beaucoup à apprendre. Nous essayons de contribuer en attirant de nouvelles opportunités pour résoudre les problèmes scientifiques, en particulier ceux qui proviennent des nouvelles technologies. Nous pensons que dans tous les domaines, en particulier dans le domaine scientifique, des personnes talentueuses et motivées progressent. En réunissant ces personnes talentueuses et en leur fournissant de nouveaux outils fiables, fonctionnels, évolutifs et abordables, nous espérons pouvoir ouvrir de nouvelles opportunités et accélérer le travail.

Pour en savoir plus sur le travail en science, visitez notre site Web ou suivez-nous sur Twitter . Pour en savoir plus sur notre équipe technologique, abonnez-vous au blog technologique CZI . Pour rester à jour sur les opportunités de financement, abonnez - vous à notre newsletter . Et vous pouvez toujours nous contacter à science@chanzuckerberg.com.

Oh, ai-je mentionné que nous recherchons des employés ?

Cornelia Bargmann , neuroscientifique et généticien de renommée internationale, dirige nos travaux de recherche. Le Dr Bargmann est également chef du Laboratoire des circuits neuronaux et du comportement de Lulu et Anthony Wang et professeur à l'Université Rockefeller Torsten Niels Wiesel à New York. Le Dr Bargmann est membre de la National Academy of Sciences et de l'American Philosophical Society. Elle a reçu le prix Cavley en 2012 dans le domaine de la neurobiologie et le prix révolutionnaire dans l'industrie des sciences de la vie en 2013, parmi de nombreux autres prix scientifiques. Elle a également été coprésidente du comité des National Institutes of Health, qui a défini des objectifs et des stratégies pour le projet Obama sur la recherche en promouvant les neurotechnologies innovantes (Initiative BRAIN). Le Dr Bargmann est un ancien chercheur du Howard Hughes Medical Institute et détient un diplôme en biologie du Massachusetts Institute of Technology.

Traduction: Diana Sheremyova

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La réception des candidatures à l'accélérateur filtek est prolongée jusqu'au 27 septembre.

Thème: «Vieillissement: solutions technologiques à un problème social» - comment utiliser la technologie pour résoudre les problèmes sociaux, économiques et culturels liés au vieillissement de l'humanité.