
Un des conseils les plus importants donnés par un investisseur novice est l'importance de diversifier les investissements. Les conseillers, auteurs d'articles sur Internet insistent unanimement sur l'importance de ne pas «garder tous les œufs dans le même panier». C'est un bon conseil, qui permet en effet de réduire le niveau de risque du portefeuille d'investissement, mais en réalité, tous les investisseurs ne parviennent pas à se diversifier correctement.
Le portail Investopedia a
publié une description des erreurs courantes que les investisseurs commettent en cours de route, et nous avons préparé une version adaptée de ce matériel.
Il est important d'investir dans différents types d'actifs
Il arrive souvent que les investisseurs investissent dans des actifs du même type, estimant que s'il y en a plusieurs, les investissements sont diversifiés. Par exemple, un tel investisseur peut investir dans différentes formes de mutuelles américaines. Si nous analysons la situation plus en profondeur, il s'avère que tous ces fonds comprennent les mêmes parts de grandes sociétés américaines.
La diversification implique la distribution d'investissements dans différentes classes d'actifs. Par exemple, la distribution la plus courante est l'achat d'actions et d'obligations. Les stratégies conservatrices suggèrent une distribution d'environ 30-40% à 70-60%.
Investir uniquement dans votre région d'origine est une erreur
Une autre erreur que la grande majorité des investisseurs commet est de travailler uniquement dans leur région d'origine (biais du pays d'origine). Par exemple, selon les statistiques, les entreprises américaines représentent environ 50% de la capitalisation boursière dans le monde, mais les investisseurs américains y investissent en moyenne 70% de leurs actifs. Des études montrent que, par exemple, les citoyens suédois investissent la quasi-totalité de leurs actifs dans des entreprises locales, bien que le marché financier de ce pays ne représente que 1% du monde.
Il serait plus logique de ventiler les investissements non seulement par classes d'actifs, mais aussi par leur situation géographique. Il est important de considérer le poids total d'une région particulière dans l'économie mondiale. Par exemple, il est logique d'investir 50 à 60% des ressources dans des actifs en provenance des États-Unis, de laisser 25 à 30% sur les marchés d'autres pays développés (Europe, Australie, Asie), et le reste pour investir dans les actifs de pays en développement inhérents aux grands risques. Une approche similaire peut être utilisée lorsque vous travaillez avec des obligations.
La taille et l'industrie doivent être prises en considération.
En plus de diviser les investissements en classes et emplacements, il vaut la peine d'effectuer une diversification à un niveau inférieur. Par exemple, dans le cas des actions, l'investissement dans des entreprises de différentes industries contribue à réduire les risques. Dans ce cas, si les choses ne vont pas très bien dans une certaine industrie, la tendance négative n'affectera pas les autres secteurs avec une grande fidélité.
De même, il vaut la peine d'investir dans des entreprises de tailles différentes. Les risques de fluctuations importantes des cours des actions des sociétés peu importantes sont généralement plus élevés, mais dans le cas des géants du marché, leurs problèmes peuvent également entraîner de graves pertes. Par conséquent, un portefeuille d'investissement véritablement diversifié comprend des actions de sociétés de différentes tailles de différents secteurs et pays, ainsi que des actifs d'autres catégories, comme les obligations.
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